AOP

L’Appellation d’origine Protégée Les Baux-de-Provence est limitée par le massif des Alpilles qui va de Lamanon au Sud-Est à Arles au Sud-Ouest, d’Orgon au Nord-Est à Saint-Etienne-du-Grès au Nord-Ouest.

La mention « Appellation d’Origine Protégée », décernée par l’Institut National des Appellations d’Origine ainsi que la Commission européenne, agit comme un sceau d’assurance, garantissant la qualité irréprochable du produit ainsi que l’authenticité de son lieu d’origine. C’est un label rigoureux qui s’acquiert après des épreuves exigeantes, avec des contrôles tout au long de la chaîne de production et des évaluations gustatives rigoureuses à l’appui.

Toutes les étapes, depuis la récolte des olives jusqu’à leur transformation en huile d’olive, se déroulent dans la zone géographique spécifique à l’huile d’olive, située sur le territoire de 17 villages des Bouches du Rhône, vous dévoilant un terroir ponctué de domaines oléicoles : Arles, Aureille, les Baux-de-Provence, Eygalières, Eyguières, Fontvieille, Lamanon, Mas-Blanc-des-Alpilles, MasBlanc-des-Alpilles, Maussane-les-Alpilles, Mouriès, Le Paradou, Saint-Martin-de-Crau, Orgon, Saint-Étienne-du-Grès, Saint-Rémy-de-Provence et Sénas, Tarascon.

Les spécificités de l’AOP Baux-de-Provence

L’« Huile d’olive de la vallée des Baux-de-Provence » se distingue par des arômes (au minimum 2) tels que herbe coupée, pomme, amandon, artichaut cru, noisette fraîche ou feuille de tomate, avec une amertume et un piquant modérés. Son amertume ne dépasse pas 3 et son piquant, appelé « ardence », varie entre 1 et 3 sur l’échelle du Conseil Oléicole International (COI), avec une teneur en acide oléique maximale de 0,8 grammes pour 100 grammes.

L’huile portant la mention « olives maturées » est douce et onctueuse, présentant des arômes (au minimum 2) comme olives confites, olives noires, pâte d’olive, cacao, champignon, artichaut cuit, truffe ou pain au levain. Les arômes de poire cuite, de moisi ou de métal sont exclus. Elle affiche une amertume de 1 ou moins et une ardence de 2 ou moins sur l’échelle du COI, avec une teneur en acide oléique maximale de 1,5 grammes pour 100 grammes.

Le cahier des charges de l’AOP

Les huiles d’olive de l’AOP Baux-de-Provence proviennent à 80% d’olives issues des variétés Salonenque, Aglandau (également dénommée Beruguette), Grossane, Verdale des Bouches-du-Rhône. 2 de ces variétés sont obligatoirement présentes dans l’huile. La variété picholine est autorisée à hauteur de 20% maximum. Certaines variétés locales sont également autorisées dans une proportion maximale de 15%.

Depuis 1997, chaque arbre planté doit disposer d’une superficie minimale de 24 mètres carrés. La distance minimale entre les arbres doit être au minimum de 4 mètres.

Les oliviers sont taillés au moins une fois tous les deux ans et l’arrosage durant la période de croissance de l’olivier est permis jusqu’à la date de récolte déterminée chaque année pour l’appellation d’origine. L’AOP Baux-de-Provence n’est attribuée qu’aux huiles d’olive issues d’arbres ayant au moins cinq ans de plantation sur la parcelle.

La date d’ouverture de la récolte est déterminée chaque année par décision de l’INAO. Les olives sont cueillies directement sur l’arbre ou à l’aide de filets. L’installation de filet à l’année, comme on peut le voir en Corse, est interdite. Les olives tombées au sol ne peuvent pas être utilisées et doivent être conservées séparément des lots d’olives pouvant prétendre à l’appellation d’origine. Les olives sont entreposées dans des caisses ou palox avant d’être acheminée aux moulins au plus tard 48 heures après la récolte.

Le rendement ne dépasse pas 10 tonnes d’olives récoltées par hectare, quelle que soit la finalité des olives. Ce rendement est calculé sur l’ensemble des parcelles identifiées de l’exploitation produisant les olives destinées aux appellations d’origine « Huile d’olive des Baux-de-Provence », « Olives cassées des Baux-de-Provence » et « Olives noires des Baux-de-Provence ».